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8 BONNES RAISONS D'ETRE PETITE
  1.  On peut porter des talons très haut sans paraitre géante.
  2. On peut se faufiler plus facilement et sans géner tout le monde.
  3. Tout ce qui est petit, est mignon :)
  4. On n'a pas à supprimer de la liste " mec probable " les sex symbol de petite taille.
  5. On fait plus innocente :)
  6. On est un peu plus discrète (ce qui inclut : un peu moins remarqué, mais tant pis)
  7. On adore nous charier là dessus, et malgré ce qu'on peut dire, ça nous saoule pas toujours.
  8. On peut être tout devant sans géner personne à des spectacles, concert, etc...
CHRISTMAS NIGHT
Ce serait un charmant noël.
Les premiers flocons de la nuit tombaient en abondance sur la capitale. Le paysage était enneigé, et le sol encore immaculée éveillait en elle l’envie soudaine de filer dans la rue, pour y marquer ses pas. Le craquement de la neige sous ses bottes, c’est comme une courte mélodie dont on ne se lasse pas, et qui ne revient qu’une fois par an. La rareté c’était un peu la valeur de Noel. Une fois par an, chacun se réunissait autour de leur propre famille. C’était une tradition, et cette année ne différait pas des autres. Le rideau retomba avec légèreté sur la vitre, et elle pivota sur elle-même, admirant les yeux brillants d’émerveillement le décor de son salon. Un sapin qui touchait le plafond illuminait la salle, quelques bougies l’accompagnaient, crépitantes au pied de la cheminée et à son sommet. Des cadeaux d’un rouge flamboyant gisaient aux pieds des branchages, et des coupes de champagnes s’entrechoquaient dans les mains. Un éclat de rire à sa droite, une anecdote du passé en était la source. Quelques pas vers la cuisine, l’odeur marquée du diner intensifiait cette sensation de chaleur. Des papiers s’arrachant à la main d’enfant riant, l’un contemplant perplexe la cheminée et interrogeant sa mère sur comment ? quand ? le père noël était-il passé par ici ? Une sonnette retentissant à la porte, des baisers sur les joues, une main sur l’épaule ou croisant une autre. Revenu à son poste au près de la fenêtre, elle s’adossa aux carreaux, et contempla la scène encore une fois. A cet instant elle n’était qu’une simple spectatrice. Mais cela lui plaisait, car elle savait que tout cela était éphémère et que dès le lendemain, tout cela s’envolerait pour revenir l’an prochain. Elle ne comprenait toujours pas comment ce simple moment dît « noël » pouvait soudain chasser les disputes, les tensions, et les malheurs. Certes, elle ne croyait pas réellement en sa propre religion, cependant il lui arrivait de penser que quelqu’un agissait réellement en cette nuit d’hiver. Elle se pencha à nouveau par la fenêtre, et leva ses grands yeux vers le dôme de la nuit. Aucune étoile à l’horizon – regrettable désavantage de la ville  - mais une demi-lune qui baignait les toits de sa pâle lumière blanche. Elle esquissa un sourire, puis la voix de son frère la rappela, l’extirpant de ses songes. Tout s’envola dans le ciel clair, et elle se retourna avant de rejoindre cette petite foule de gens qui lui était proche. Il était temps d’être actrice de cet instant magique et temporaire.
Ce serait – décidement – un charmant noël.  

 
Texte (c) Justine

 
ET UNE NOTE S'ENVOLE...

 
Une première note s’envole, d’autres s’enchainent à divers rythme propre à chaque mélodie. Une voix se joint à elles, et les accompagnent en racontant une histoire. Et toi, tu l’écoutes cette musique. Elle te rappel ces instants du passé, te font rêver à l’avenir, ce qui est encore inexistant. Et une légère euphorie s’empare de toi, comme un frisson longeant ton dos. Tes yeux brillent d’une lueur qui s’accorde avec la tristesse ou le bonheur de cette chanson. Les larmes ou la joie embellissent ton regard. Tu marches dans la rue et tu as cette folle envie d’aventure, de quitter le quotidien pour fuir tous ses soucis. Tu le sais, c’est d’une lâcheté sans pareille, cependant cela serait tellement plaisant de quitter cette ville, pour profiter un peu plus de la vie et de la liberté qu’elle t’offre. Tu montes le son de la mélodie, pour ne plus entendre autour de toi le vrombissement des voitures, tes propres pas sonores et ceux des gens qui t’entourent. Ils marchent la tête haute avec une once de mépris, ou la tête basse, pensif. Cependant, toi, tu demeures dans ton monde, transportée par cette mélodie que tu apprécies. Chaque note entraine une sensation, minime peut être, mais réelle. Chaque mot exprime quelque chose. Un coup de batterie, un solo de guitare qui s’emballe, et tu ressens comme un sursaut du cœur, ton pied frappe le sol, et tes lèvres fredonnent. Et soudain tout ralentit, la mélodie cessa sur ces dernières notes. Seul le son du vent murmure dorénavant à tes oreilles.
Et quand le soir, la musique n’est pas qu’un fond, mais l’élément même qui t’entoure, tout ce fait en fonction d’elle. Enfin, la musique rejoint les gens. C’est une passion qui les réunis, et une passion universelle. Un seul instrument peut suffire, ou une simple voix. Et si on n’a pas la capacité d’user d’un instrument ou de sa voix, autour de nous les mélodies persistent aussi : la valse du vent, les chants des oiseaux, le balancement des branches. Il suffit d’écouter, entendre au-delà de nos propres pas.

 
Texte (c) Justine

 

 

 
 A SHORT MEETING, JUST A LOOK, & THE SILENCE.
Et dans la prunelle de ses yeux sombres brillaient cette lueure maline et pleine de sous-entendu qui la laissa surprise l'espace d'un instant. Ses pas dans sa diréction s'était arrêter, et elle ne parvenait maintenant plus à détourner son regard du siens. Une sourire ammusé esquissa ses lèvres, et elle devina qu'il avait remarqué sa plaisante réaction. Elle secoua donc sa tête pour chasser l'expression admirative qui devait peindre son visage, afin que cette soudaine admiration ne flâte pas son égo - déjà suffisament large -. Il passa son bras autour de son épaule, l'entoura et ebourifa sa chevelure, alors qu'elle tenta de se défaire de son emprise, en de débatant vainement. Il la lâche, et elle faillit trébucher ce qui la fit bougoner quelques secondes, avant qu'il dépose un baiser sur sa joue pour la saluer. Un sourire illumina son visage, et elle oublia son foutu caractère. Il lui demanda comment elle allait depuis tout ce temps, et plongeant ses mains dans les poches arrières de son jean elle haussa ses épaules, avant de lui adresser un léger sourire. Comme d'habitude, railla-t-elle, ça va et ça vient.  Elle se dit que c'était à son tour de lui demander comment vaugait-il sur cette infernale rivière qu'étais la vie, et elle avait l'indiscutable envi de savoir la réponse. Elle avait toujours manifesté un grand interêt pour son entourage, lui particulièrement. Mais elle savait déjà ce qu'il en serait : une merveille d'aventure, des soirées à en perdre la tête - c'est ce qu'il faisait d'ailleurs - probablement une nouvelle conquête, et tout ce qui s'en suit. Et rien qu'à l'idée d'y penser, elle sentait ce desagréable et redoutable sentiment s'eveillait en elle : la jalousie. Elle l'enviait, lui. Lui qui durant une période n'avait été que l'ombre de tous, le garçon timide, et qui n'avait que elle dans sa petite existence. Aujourd'hui, c'était tellement diffèrent qu'elle s'en surprenait encore. Elle l'interrogea alors, s'y résignant. Bien, mais mieux encore maintenant que tu es là.  Elle trésaillit legèrement, releva un regard sur lui, et s'en détourna vite, mal à l'aise avec cette soudaine affection. Il avait toujours été un beau parleur, elle y avait eut droit mainte fois. Mais en face, cela restait plus rare. Enfin comme dès qu'on lui faisait un compliment ou un implicite flaterie, elle répondit : Mais oui, c'est ça. Puis fit quelques pas en avant pour le dévancer. Il la contempla faire, sans rechigner, guère surpris. Un léger silence s'installa alors qui la pris à nouveau par l'épaule, et qu'elle se laissa faire. C'était cependant un silence assez agréable, celui qui se présente parfois entre deux amis. Celui qui exprime plus que les paroles ne le pourraient. Ils parlaient tout deux si souvent, trop longtemps, si bien que lorsque ce silence survenait, ils s'en surprenaient parfois, mais peut être par sa rareté ils avaient le bonheur de l'apprécier. Elle eut un léger soupire d'aise, avant de murmurrer: Tu m'as manqué, idiot. 
Mieux vaux souvent une silencieuse compagnie, qu'aucune compagnie du tout, si ce n'est celle de la solitude.
Texte (c) Justine

LES PETITS PLAISIR DE LA VIE
 
  1. L'odeur de l'alumette qu'on grille, de la brioche qui grille, du gâteau qui cuit, de la fleur d'oranger, du chocolat, du feu de cheminée/de bois, de l'herbe humide, du thim, parfum d'oreiller à la figue pour mon père, des sapins. 
  2. Tomber sur une vieille musique qu'on avait oublié
  3. Un rayon de soleil
  4. Cuisiner en musique
  5. Une photo reussie
  6. Chanter dans la rue
  7. Prendre le bus
  8. Ecrire
  9. Les 8h de route pour les Tourrettes
  10. Un de leur noms qui s'affiche sur le portable
  11. Longue conversation téléphonique
  12. TO BE CONTINUED

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