vendredi 11 mars 2011

Note :  J'ai lu sur un blog : " Plus je connais les gens, plus j'aime mon chat."
Comme quoi, je ne suis peut être pas la seule décalée dans cette societé :)

La solitude est une drôle de compagnie. Silencieuse, et douloureuse. Je la hais. Et pourtant, devant la foule je fuis, souvent. Quel lâcheté. Qui suis-je ? Je me connais certes mieux qu'un bon nombre de gens se connaissent, mais ça n'est pas toujours idyllique. Bref. La solitude est certes une étrange compagnie, mais lorsqu'elle vous tient, elle semble vous tirez incessement vers le bas. Et je tend vainement mes paumes vers le haut, dans un cri silencieux. Ou alors je suis hors de ce goufre ici-bas, et je vais bien.
Non, la verité c'est que je plane. Guère dans le sens defoncé, dans le sens je flote entre les deux : la peine & la bonheur. Je suis instable. J'ai eu droit à quelques surprises avec certains cette semaine N, à quelques absences d'autres CG, à quelques soulagement avec d'autre A, et à cette continuelle et exquise présence T. Mardi, je me sentais d'humeur triste, j'ai donc marcher plus longuement avec les chiens sous le soleil Parisien, et j'ai décidé de ne pas me morfondre. Cesser de jouer la martyr, car c'est à cela que je joue. Je me suis donc dit : "Regarde ta chance, ta vie confortable au sein de cette belle ville. En comparaison, les autres sont si malheureux." et " Ca n'est qu'une journée sur 365 d'une année, une année sur une quantité d'autre. Et si ils s'avèrent que deux prochaines dans ce même lycée ne sont pas à la hauteur de mes attentes, alors ça ne sera que deux années.". Et ce soir je peux ajouter à cette dernière phrase " Et de plus la vie se compose de certes mauvais souvenirs, mais aussi de bon. Rien n'est entièrement triste. Il suffit de trouver la lumière dans l'obscurité. "

Si ce n'est cela, je lui en veux. J'ai voulu écrire " Je la hais " mais cela aurait été un mensonge. Non, je lui en veux. Je lui en veux d'avoir oser dire qu'elle ferait tout pour se faire pardonner, alors qu'elle ne fait que s'excuser. Certes, c'est déjà cela. Mais ce mot "desolé" n'a même plus de sens à mes yeux. J'aurai aimé pouvoir lui dire " Va-t-en. Va-t-en de ma vie, tu me déçois ( même si je ne l'aurai jamais mis, car ce sont des mots de plus violent et douloureux, je pense)  tu me baratines, tu me promets quand tu sais la valeur des promesses pour moi. Involontairement, mais une menteuse quand même. " Mais je l'aurai regretté. Et puis ça n'aurait pas été vraiment ce que je pensais. La colère aveugle souvent, et il est tout de même 1h00. Parcequ'importe que je dise - ecrive - cela, je l'aime la petite. Je tiens à elle, sinon je ne gacherai pas mon temps à écrire tout cela, à m'enerver là dessus.

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